Voyage sur les terres du royaume de Siam, l’esprit en harmonie avec le corps à Angers
Dynamique, le massage thaï ou thaïlandais pétrit les muscles. Pour s’adapter à notre culture occidentale, il est européanisé : les pressions exercées sont moins puissantes car en Europe, nous sommes plus habitués à recevoir des massages enveloppants et en douceur comme l’Abhyanga venu d’Inde. Basé sur le concept des lignes d’énergie, il vise à l‘équilibre entre le corps et l’esprit et l‘harmonisation de l’énergie vitale pour un bon fonctionnement des organes. En libérant les lignes d’énergie bloquées, il améliore la circulation sanguine, soulage les tensions musculaires, atténue les douleurs dorsales, les maux de tête, l’état de fatigue, le stress, les insomnies… Ce massage libère des émotions négatives de la vie quotidienne et procure une détente nerveuse.
En Thaïlande, préserver son capital beauté est inculqué dès le plus jeune âge comme un véritable art de vivre. A la rencontre des médecines ayurvédique (indienne) et traditionnelle chinoise, l‘origine du massage thaï est à rechercher au cœur même du bouddhisme. Les écrits ont été détruits mais la tradition orale a joué un rôle essentiel dans la transmission du massage traditionnel thaï. Le berceau de celui-ci serait le temple Wat Phra Chetuplan dit « Wat Pho » (temple du Bouddha couché) à Bangkok, la capitale de la Thaïlande, où l’on trouve des statues d’ermites , moines bouddhistes originaires d’Inde pratiquant divers gestes d’auto-massage appelés Rishi Dat Ton. Celles-ci ont été érigées sous ordre du roi Rama III (1787-1851). On peut aussi y observer des points d’acupression sur des peintures murales. Il existe deux techniques : le style de la Cour où seuls les pouces sont utilisés et celui du peuple où l’on ajoute les genoux, les coudes et les pieds.
Tenté par le massage thaï et son dynamisme, bon pour le tonus musculaire ?